Libraire et septuagénaire, Kaspar découvre à l’occasion du décès de son épouse Birgit que celle-ci a abandonné son bébé à la naissance lorsqu’elle a fuit Berlin Est pour venir vivre à l’Ouest avec lui. Intrigué par ce pan caché de l’histoire de sa femme, il part à la recherche de la fille de Birgit et à cette occasion va faire la connaissance de Svenja, la petite fille de Birgit, une adolescente qui semble ouverte et curieuse de faire sa connaissance.
Si l’affection entre le vieil homme et la jeune fille est réciproque, leur relation ne va pas de soi car Svenja a été élevée dans un milieu d’extrême droite, raciste et xénophobe. Comment se rapprocher de la jeune fille sans renier ses valeurs ? Comment ouvrir Svenja à d’autres horizons sans la brusquer et risquer de la perdre ?
La petite-fille est un beau roman qui mêle avec beaucoup de maestria l’intime et le politique.
Traduit de l’allemand par Bernard Lortholary
Gallimard – 23 euros