Mis au ban de l’université et de la vie intellectuelle romaine à la suite de propos jugés antiféministes, le professeur Sacerdoti se confine chez lui et cultive sa misanthropie en attendant que les choses se tassent. Une routine s’installe jusqu’au jour où ce célibataire quinquagénaire devient à son corps défendant le tuteur d’un petit cousin de 10 ans qui vient de perdre ses parents. Un rôle qu’il finit par prendre à cœur d’autant que le drame de l’enfant le renvoie à sa propre histoire. Entre le professeur et l’enfant va se nouer une relation aussi forte que tumultueuse. Toujours aussi drôle et caustique, Alessandro Piperno fait preuve ici d’une tendresse nouvelle chez lui et signe avec « Un air de famille » l’un de ses meilleurs romans.
Traduit de l’italien par Jean-Luc Defromont
Editions Liana Levi – 23 euros
Si vous n’avez jamais lu Piperno, ne tardez pas à le découvrir. Tous ses romans précédents sont disponibles en format poche. Avis personnel : commencez par « Persécutions ».




