Calpurnia, qui déteste son prénom, appelez-la Callie, grandit au Texas, entourée de sa famille, une tribu de frères où elle est la seule fille, le tout mené à la baguette par leur mère. Leur père possède une plantation de coton. De son laboratoire, Bon-Papa, grand-père passionné de sciences naturelles, mais assez étranger aux intrigues familiales, émerge parfois. Nous sommes en 1900, et bien qu’elle soit une fille, destinée aux leçons de piano et à la couture, Callie n’a rien d’une petite fille modèle, et encore moins docile. Curieuse et vive, elle prend goût à l’étude scientifique avec Bon-Papa, lit Darwin et s’épanouit loin des sentiers battus… Dans le deuxième volume qui vient de paraître, Calpurnia & Travis, le feuilleton continue : Travis, le benjamin de la famille au coeur tendre, tente d’apprivoiser bon nombre d’animaux sauvages (ce qui est l’occasion pour Callie de faire de l’observation scientifique ), une tempête frappe le Texas et une cousine vient s’installer chez eux, tandis que Callie réfléchit sérieusement à son avenir.
Avec ses faux airs de Petite maison dans la prairie (on imagine sans peine le petit village et les personnages vêtus de cotonnades…), cette série est un délicieux feuilleton avec un personnage fort, intelligent, et curieux. Jacqueline Kelly décrit avec autant de vivacité l’éveil intellectuel de Callie que les multiples rebondissements de cette chronique d’une famille nombreuse. Une série prometteuse et addictive !
Calpurnia, traduit de l’anglais (U.S.A.) par Diane Ménard – 8,80 €
Calpurnia & Travis, traduit de l’anglais (U.S.A.) par Dominique Kugler – 18,50 €
L’école des Loisirs