LES FRÈRES K – David James Duncan

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Everett, Peter, Irwin (dit Winnie), Kincaid (le narrateur principal), les jumelles Beatrice (dite Bet) et Winnifred (dite Freddy) : Hugh et Laura ont six gosses. Il faut aussi ajouter à ce déjà bien frétillant tableau de famille une grand-mère universitaire (rebaptisée Grandamer par l’une des jumelles), l’oncle Marvin et sa Mary-Jane. Ils ont tous des caractères bien marqués, et un goût prononcé pour le base-ball (sauf Grandamer) : la famille entière suit de près la carrière d’Hugh, joueur-né qui connaît des ratés et des moments de grâce. Le principal problème des garçons, en grandissant, c’est le samedi : jour de match et jour du sabbat. Laura est en effet une adventiste convaincue et traîne sa progéniture à l’office. Mais les garçons s’affranchissent : tant mieux, les années 60 et 70 débarquent.

Vous n’en avez rien à faire du base-ball ? Pareil pour moi. Par contre, vous n’avez rien contre les excellents romans familiaux, avec des personnages bien campés, de l’humour (beaucoup), qui font naître chez le lecteur un sérieux syndrome d’attachement, qui embrassent une époque et vous ferrent pour votre plus grand plaisir pendant 700 pages ? Les Frères K. vont rudement vous plaire : des disputes épiques à la table du dîner aux expériences saugrenues des petites jumelles, de l’Oklahoma au Vietnam, en passant par le Canada et l’Inde, ce foisonnant roman est surprenant de bout en bout. Je vous mets au défi de ne pas apprécier…

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Vincent Raynaud.

Monsieur Toussaint Louverture – 24€

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