Daniel a 15 ans, il vit seul avec sa mère, Sue, quelque part en Angleterre. Le plan vacances de l’été – partir retrouver son père qui vit avec sa nouvelle épouse en Floride – vient de foirer. L’été s’annonce interminable pour ce grand échalas qui trimbale son ennui entre sa chambre, les jeux video, les visites à son (unique) copain Ky, aussi mal dans sa peau que lui mais qui manifeste plus de confiance en lui. Son rêve ? Fonder un groupe de hard-rock dont il serait le chanteur.
Joël Winterhart sait très bien capter les affres de l’adolescence et la difficulté que connaissent Daniel et sa mère à communiquer ou tout simplement à se placer sur la même longueur d’ondes. Cela nous donne un très bel album, doux-amer, d’où ne sont absents ni la tendresse ni l’humour. Bien loin d’une caricature des rapports ados/parents, un bel album sur l’amour familial. eBD traduite en français d’un jeune auteur à suivre.
Editions ça et là – 16 euros