Atteint d’une dégénérescence oculaire, David ne peut plus peindre. Après avoir vécu des années à New York, il se retire dans un village en Colombie. Il se met à écrire tant qu’il est encore temps.
Il tente de recomposer avec les mots les plus justes ce qu’il a vécu : comment continuer à vivre et voir partir ceux qui nous sont chers ? Il raconte ainsi sa vie, la perte de son épouse et d’un enfant. Après un grave accident de voiture, Jacob, un de ses fils est gravement paralysé. N’en pouvant plus de cette douleur, il décide de partir pour l’Oregon où un médecin mettra fin à ses souffrances. Quoi de plus agréable que de se souvenir de sa femme et de leurs cinquante années passées ensemble…
Tomàs Gonzalez nous emmène dans la plus profonde intimité d’un homme qui s’apaise dans la rédaction de son récit. Son personnage s’interroge (comment parvenir à peindre à la perfection la lumière?); le lecteur aussi, ne passons-nous pas toute notre vie à courir après l’impossible ?
Un roman empreint de douceur et d’émotions.
Traduit de l’espagnol (Colombie) par Delphine Valentin
Editions du Seuil – 20€50