Paolo Cognetti, écrivain, la trentaine, tourne en rond dans la grande ville de Milan où il vient de passer un hiver déprimant. Pour retrouver l’envie de vivre et d’écrire il décide de partir pour le Val d’Aoste, une région montagneuse qu’il connaît pour y avoir passé des vacances avec son père quand il était enfant. A 2000 mètres d’altitude, il s’installe dans la petite maison abandonnée d’un vieux hameau encore fréquenté l’été par les gardiens des troupeaux de vaches et traversé de loin en loin par quelques touristes. Amoureux de la solitude, Paolo Cognetti va mettre à profit le séjour dans sa thébaïde pour reprendre lien avec la nature, cultiver son jardin (ou du moins tenter de le faire), lire bien sûr : Thoreau, Elisée Reclus, Rigoni Stern qui vont l’accompagner dans ces quelques mois de retrait volontaire. Il fera aussi de belles rencontres, celles d’autres taiseux, si différents de lui mais qui partagent peut-être un même désir de solitude et d’absolu.
Ces carnets de montagne forment un très beau texte, poétique et pas dénué d’humour, et j’étais un peu triste de devoir redescendre trop vite de la montagne à mon goût – le texte est court – bien que je ne sois pas habituellement un fan absolu du « nature writing ». Très chouette lecture.
Traduit de l’italien par Anita Rochedy
Editions Zoé – 15 euros