Quand il prend le métro, Bertrand Guillot s’intéresse plus à ses semblables qu’à la contemplation de ses pieds ou à la lecture de ses SMS. Cela nous vaut ce recueil d’une soixantaine de très courts récits qui sont autant de polaroids touchants, insolites, désopilants ou parfois effrayants. Jamais donneur de leçons, Bertrand Guillot ne se départit d’une bienveillance amusée vis-à-vis de ses congénères, même les plus pénibles d’entre-eux, et Dieu sait que le Métropolitain en charrie quelques-uns !
À croquer entre deux rames, dans le bus ou ailleurs, ou à offrir au cousin de province pour (presque) lui faire regretter de ne pas prendre le métro tous les jours
Editions Rue Fromentin – 12 euros