Lucia Antonia est funambule et a dû quitter le cirque fondé par son grand-père. Après la chute mortelle de sa partenaire, Arthénice, avec laquelle elle entretenait une relation fusionnelle, les employés du cirque ont eu peur que Lucia Antonia ne leur porte la poisse.
Mais si elle décide de quitter le cirque c’est avant tout parce que sa douleur est trop forte. La voilà alors seule sur une presqu’île où elle ne connait personne, dans une ambiance salée. Une ambiance propice à la réflexion où elle trouve dans chaque élément de la nature un peu d’Arthénice : dans un vol d’oiseau qui écrirait son prénom ou bien encore dans un portrait créé par un peintre rencontré il y a peu…
Très vite elle ressent le besoin de remonter sur un fil et d’exercer son art. Un ami voilier lui tend un fil entre deux arbres et là voilà s’élançant à nouveau dans le vide. Le vide, le seul endroit où la funambule ne pense pas à sa très chère complice, le seul endroit où elle ne réfléchit pas.
Endeuillée et triste elle note de courtes phrases dans de petits carnets. Elle y écrit tout ce qu’elle ressent, elle y rédige de courts fragments de vie. Ses rencontres aussi : Astrée et Eugénie deux amies réfugiées avec qui elle partage son quotidien.
Ses femmes réunies par le destin et par leur passé douloureux vont monter un petit spectacle dans cette presqu’île afin de survivre.
Mais quel sera leur avenir ? Lucia Antonia surmontera-t-elle sa douleur ? Comment ?
Un roman poétique entre rêverie et monde réel, à l’écriture touchante. Une lecture que l’on ne peut oublier.
Editions Zulma – 16€50